Elle est née du fruit de deux de mes passions : la cuisine et l’art contemporain. J’ai par ailleurs travaillé dans une maison d’édition sur des livres culinaires. C’est ainsi que j’ai découvert ceux dont on ne parlait jamais : les photographes. Ces hommes de la lumière restés dans l’ombre sans qui les ouvrages n’auraient pas le même parfum. Aujourd’hui l’édition culinaire est en pleine explosion. Nous la ressentons en France mais elle recouvre une réalité sur toute la planète. La cuisine est devenue un hobby qui touche toutes les générations et trouve sa source dans la malbouffe. La demande de photographies s’est donc accrue dans ce secteur au point aujourd’hui d’avoir des spécialistes du geste, du produit … Chaque niche trouve sa place dans ce grand chapitre que constitue la photographie culinaire de l’étal à l’assiette. Notre festival et sa sélection permettent de disposer d’une belle représentativité en la matière et ceci à l’échelle mondiale. Ce dernier point est important. Si ce festival trouve sa place logiquement en France, terre par excellence de gastronomie et de terroir, nous souhaitons qu’il soit le plus ouvert et international possible.     

 

 

C’est un signe de qualité auquel j’attache de l’importance. L’appellation est la résultante d’un savoir-faire, d’un geste, d’une pratique et d’une fabrication. C’est une garantie pour le consommateur que la matière première et les savoir-faire pour en assurer la transformation sont présents et perdurent. Cette authenticité et ces traditions sont d’une richesse incroyable en France. C’est pourquoi afin de les valoriser nous avons impliqué les élus du Club Parlementaire de la Table Française et créé le « Grand prix de la photographie du patrimoine gastronomique ».

 

 

Pour être honnête, je connaissais mieux le fromage que les vins de Valençay. C’est un bon fromage qui a de l’allure. Il sublime les plateaux de fromages grâce à sa forme différente. Il s’associe, qui plus est, parfaitement avec les vins du même nom (plus spécifiquement blanc). J’ai eu l’occasion d’en faire récemment l’expérience. C’est un mariage naturel tout bonnement parfait. Il est rare dans une même région de pouvoir s’enorgueillir d’une telle complémentarité. Je suis donc heureux de les compter parmi nos partenaires de cette seconde édition du festival international de la photographie culinaire.

 

Pour la prochaine édition, (ou peut être l’une des suivantes) pensez-vous aborder la thématique des vins ou des produits laitiers ?  

 

Le lien avec le végétal est facile à faire cette année. Sans une bonne alimentation les chèvres ne produiraient pas de bon lait et sans raisin nous n’aurions pas la possibilité de déguster du vin … L’année prochaine le thème est déjà arrêté. Il sera orienté sur le concept de la street food.  Mais il est fort probable que la thématique des produits laitiers viendra en son temps !